Les années passent et se ressemblent : records de chaleur, sécheresses, incendies, … Pour ne pas sombrer dans le découragement, il faut agir. Eh bien, sachez que partir en vacances à vélo n’offre pas seulement un aventure palpitante. Cela vous permet également d’explorer le monde tout en réduisant votre empreinte carbone. En optant pour deux roues plutôt que quatre, vous pouvez profiter de la beauté de la nature et promouvez une manière de voyager plus durable. Dans cet article, nous analysons l’impact écologique de vacances à vélo, et fournissons quelques conseils pour réduire encore plus son empreinte.
Impact écologique de vacances à vélo
Avant d’aller dans le détail, illustrons l’impact CO2 d’un voyage à vélo typique de notre agence. Prenons un couple, disons Lyonnais, pour changer, qui opte pour notre voyage best-seller : le Salzkammergut Autrichien à vélo. Il y a deux choix qui vont déterminer quasiment entièrement l’impact environnemental de ce voyage. Ces deux choix sont la manière de se rendre sur place, et la logistique des bagages lors du tour à vélo.
Pour se rendre sur place, les quatre options les plus classiques sont la voiture, le bus, l’avion ou le train. Ce premier choix va déterminer près de 90% de l’impact environnemental du voyage. L’autre choix à faire concerne le transport de bagages. Soit notre partenaire sur place se chargera de transporter leurs bagages d’un hébergement à l’autre, soit ils transporteront leurs affaires sur leur vélo. Dans ce cas des sacoches latérales prévues à cet effet leurs seront fournies.
En fonction des options choisies, l’impact environnemental oscillera d’environ 25kg de CO2 à 368kg de CO2 émis par personne. Le seuil minimum est atteint lorsque vous vous rendez sur place en train et que vous transportez vos affaires sur vos vélos. Le seuil maximum est obtenu en y allant en avion et ayant recours au transport de bagages par notre partenaire. Sachez enfin que l’électricité nécessaire pour votre batterie de vélo a un impact négligeable. L’impact est de moins de 0,1% des émissions liées à votre voyage (c’est pour cela que ce n’est pas visible sur le graphique). Ces résultats varient bien-sûr d’un voyage à l’autre, du type de voiture, sa consommation, de l’avion, du train ou bus pris, si votre avion fait une escale ou pas, de son taux de remplissage, etc. Mais en règle générale, le déplacement en train et/ou bus sera celui qui réduira le plus vos émissions de CO2.
Nos initiatives pour le climat
Les observations ci-dessus nous ont motivé à toujours créer des itinéraires accessibles en train depuis l’Europe de l’Ouest, d’ou proviennent la majorité de nos voyageurs. Nous veillons a rester informés à propos des trains (et trains de nuit) qui traversent l’Europe, de leurs prix et des conditions pour emmener un vélo. N’hésitez donc pas à nous contacter à ce propos, si vous avez besoin de conseils et d’informations. En ce qui concerne le transport de bagages, nous proposons des réductions importantes lorsque vous décidez de transporter vos bagages sur votre vélo. Solution que nous privilégions toujours lors de nos propres voyages, car cela occasionne très peu de gêne, mais simplifie fortement la logistique et réduit l’impact environnemental.
Enfin, nous donnons priorité, lorsqu’il y a plusieurs options, aux hébergements écologiques. Pour cela, certains labels permettent de les identifier (« Ecolabel », « Clef Verte », « Green Globe », « Hôtels au Naturel », « Ecogîte »,« Badges booking » …), et bien sûr nos observations sur place.
Conclusion
Si l’impact écologique d’un voyage n’est pas toujours évitable, nous pouvons fortement le réduire en prenant les bonnes décisions quand on en a la possibilité et le budget. Nous sommes la pour vous aider dans votre démarche.
Hypothèses de calcul: (calculs CO2 voiture et avion via myclimate.org): avion – 1300 km AR. voiture – 1800 km AR, petrol, 8,42L/km. Bus – 2400km AR, 30gC02/km/passager. Train 2000 km AR, 12.5gCO2/km/passager. Transport de bagages – 200km, petrol, 8,42L/km. Recharge de batterie de vélo – 1kWh/km par vélo, 300km, 0.085kgCO2/kWh.